Voici quelques photos du projet qui m'a pris tout le mois de mai 2005 (et même plus) :
la "plante interactive" conçue avec Igor Novitzki (cf subflower.com).

L'intérieur révèle un enchevêtrement de fil émaillé reliant les LEDs de 10mm de diamètre.

L'ensemble forme une "brochette" flexible prolongée par un câble en nappe, donc les connexions se font progressivement pour réduire la place nécessaire dans le tube.

La "brochette" s'insère dans une gaine en silicone dont l'intérieur est tapissé de canules spéciales. Ici on voit uniquement les brins de Flexinol permettant les mouvements.

Même avec une unique LED blanche (80mA et omnidirectionnelle, il faut noter), l'effet visuel est saisissant. Il faut dire qu'on a nos petits secrets :-P

Sur le lieu de l'exposition, la nuit précédant le vernissage, c'est l'ambiance "coupe E=M6" ! Je réquisitionne une table et installe une partie du matériel indispensable à tout faire fonctionner...

Point de sommeil à l'horizon.

Dans la base, c'est pas trop serré. Heureusement ! Malgré le ventilo, mieux vaut ne pas brûler toute l'énergie du transfo externe, d'où l'utilisation de modules DC/DC tout faits dès que c'est possible.


La platine de commande et contrôle, recto-verso. Il y a du boulot dedans !


Le résultat est saisissant. Un code dans le PIC16F877A gère simultanément les 10 étages de LEDs en PWM logiciel. La photo ne permet pas de voir les effets visuels que cela permet de générer :-)


Bon, il faut avouer que tout ne fonctionnait pas le jour du vernissage.
Et je ne parle pas de certains problèmes rencontrés ...
Mais le Ciel nous a offert une seconde chance et cette fois-ci, ça allait.
Presque deux semaines (et plein d'autres galères) plus tard, Drosephylia était réinstallée avec un capteur de présence et un système de mouvements neuf, fonctionnel et beaucoup plus ample !

La nouvelle structure interne est plus résistante à la traction et à la température. Je me demande encore par quel miracle j'ai réussi à tout (re)faire sans rien claquer (à part quelques milliards de neurones).

Igor, lui, a refait les brins : plus longs et plus épais, mais surtout plus nombreux (environ 160 ici). Chacun sa galère !

Cela vaut quand même le coup, Drosephylia ressemble plus à ce qu'on avait imaginé au début. La nouvelle "coiffure" réduit l'effet "phallique" (enfin, un peu). Et c'est un peu plus solide, ce qui est important car les visiteurs ont tous l'envie irrépressible et inexplicable de toucher la structure :-/

Igor et moi n'avons pu résister à immortaliser nos exploits par une bonne photo :-)

Pour les visiteurs pressés pouvant lire le format Apple Quicktime (version d'environ 2003), voici un petit film de Drosephylia en action dans son nouveau "milieu naturel d'adoption" (160*120, 4,7MO)

Un autre film, plus gros (320*240, 14,4MO)


Page mise à jour le mercredi 8 juin 2005 par Yann Guidon < whygee chez f-cpu poing org >
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